AVRIL 2023
Les Hérissons
Comme ils sont mignons, attachants avec leurs bonnes bouilles !
J’ai même passé quelques soirées d’été à ôter les tiques sur leurs têtes et ils se laissaient faire car ils sentaient que c’était pour leur bien.
Des gants, un tire-tique et hop, l’opération pouvait se dérouler pour le bonheur de tous, sauf des tiques !
Si nous les approchons tranquillement ils ne s’enfuient pas, se mettent en boule quelques temps puis ils se détendent et ils restent alors calmement, mais avec peut-être du stress pour que l’on puisse les aider.
Je tiens à signaler que pour les récompenser ensuite de s’être laisser-faire ils étaient réconfortés avec des croquettes pour chat qu’ils affectionnent.
Il existe une vingtaine de type de hérissons au niveau mondial et en Europe il s’agit du Erinaceus europaeus.
Il ne dépasse pas les 30 cm de long, et son poids oscille entre 400g et 1800g.
C’est un animal semi-nocturne, il dort la majeure partie de la journée et chasse la nuit venue.
Le hérisson hiverne durant les mois d’hiver. Pour cela, il confectionne un nid de feuilles mortes, d’herbes sèches.
La période idéale pour le voir actif est la tombée de la nuit du mois d’avril jusqu’au mois de septembre. Il fait alors beaucoup de bruits; le hérisson étant un animal bruyant. En effet, il grogne, souffle, et s’il est inquiété il pousse de petits cris et se met en boule.
Le hérisson est un excellent grimpeur et nageur.
Le hérisson est un omnivore qui se régale de limaces, escargots, vers de terre mais aussi de fruits et de graines. Il cherche sa nourriture en reniflant le sol; il a un odorat et une ouïe plus développés que la vue.
C’est un fameux auxiliaire pour le jardin et l’ami de tous !
Il est d’ailleurs protégé par l’annexe III de la convention de Berne depuis 1981.
Mais, malheureusement, c’est un animal que pléthores de dangers menacent.
Seulement 4 hérissons sur mille atteignent l’âge de 10 ans, et 25% d’entre eux ne survivent pas d’une année sur l’autre.
Ils sont victimes :
D’intoxications alimentaires mortelles par ingestion d’anti-limaces et autres pesticides, 26% des morts de hérissons, soit directement ou indirectement.
De collisions routières en voulant traverser une route, 25 % des causes de mortalité.
De noyades après être tombé dans une piscine ou un bassin, aux bords abrupts qui l’empêchent de pouvoir en sortir, 10% des morts.
De cavités profondes; il meurt d’épuisement et de faim, en se retrouvant coincé dans un fossé, un filet de culture ou autre piège, 13% des morts.
Il y a aussi le feu, les machines de jardinage qui les blessent mortellement, les prédateurs naturels – comme le grand-duc, le renard, le blaireau sachant que ceux-ci sont rarement impliqués – les prédateurs domestiques – comme les chiens et chats qui eux font plus de dégâts que les prédateurs naturels. Il peut également se retrouver bloqué dans les déchets ou le maillage trop large des clôtures.
L’artificialisation et la fragmentation des milieux naturels, la contamination des écosystèmes ont, malheureusement pour lui et pour nous, bouleversé son habitat naturel.
Pour les protéger, voici de petits gestes simples qu’il faut que l’on mette tous en place pour sauver la vie des hérissons et l’aider à survivre.
Utilisez des produits phytosanitaires naturels ou des remèdes naturels et astuces pour lutter contre les limaces.
Faire attention lors de la tonte de la pelouse, garder un jardin le plus naturel possible et vérifier les tas de branchages et feuilles avant de les broyer ou de les changer de place.
Laissez un tas de feuilles mortes pour le nid du hérisson.
Nettoyez et ôtez tous les objets plastiques tels sachets, anneaux, gobelets qui sont autant de pièges mortels pour les hérissons.
Faire attention et boucher les trous et autres fossés desquels le hérisson ne pourrait plus sortir.
Installez un abri pour héberger le hérisson et lui proposer un home-sweet home. Cet abri peut-être naturel ou non et il servira à la naissance des petits en été et lors de l’hivernation de novembre à avril. Il faut le placer dans un endroit tranquille à l’abri du vent, dans des herbes hautes sauvages.
Protégeons nos chers hérissons, donnons leurs une chance pour qu’ils ne soient pas un lointain souvenir pour les générations futures.
MARS 2023
Protégeons les forêts primaires !
Ces 1er et 2 mars 2023, c’est au tour des forêts d’être la préoccupation mondiale dans le cadre d’un « One Forest Summit » organisé par la France et le Gabon, à Libreville, où seront présents politiques ainsi qu’ONG et entreprises.
Son objectif est de trouver solutions et financements pour protéger les écosystèmes forestiers qui sont des réserves vitales. Le focus se fait sur les forêts tropicales et les trois grands bassins forestiers que sont la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est.
La protection de ces grandes forêts primaires, menacées de déforestation et de surexploitation, est cruciale pour la survie de la planète.
Les forêts en quelques chiffres clef
Selon un rapport publié en 2022 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les forêts couvrent près d’un tiers, 31 %, des terres émergées. Ceci représente environ 4 milliards d’hectares soit la superficie cumulée de la Russie, du Canada, des États-Unis et des pays de l’Union européenne.
Plus d’un tiers des forêts, 34 %, sont des forêts primaires, où aucune trace d’activité humaine n’est visible. La plupart se situent au Brésil, au Canada et en Russie.
A l’inverse, 7 % de la superficie forestière mondiale est constituée de forêts plantées par l’Homme.
Si les forêts sont présentes sous tous les climats, ce sont dans les zones tropicales, 45 %, et boréales, 27 %, que se concentrent près des trois quarts des forêts mondiales.
Les forêts abritent la majeure partie de la biodiversité terrestre.
Dans le détail, elles hébergent 80 % des espèces d’amphibiens, 75 % des espèces d’oiseaux et 68 % des espèces de mammifères ainsi qu’une grande partie des 60.000 espèces d’arbres que compte la planète.
Les forêts représentent aussi l’habitat dont la faune et la flore sont les plus menacées selon la liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Elles hébergent près de la moitié des espèces animales menacées.
Parmi les espèces classées par l’UICN comme vulnérables, en danger ou éteintes, les forêts concentrent les trois quarts des champignons, les deux tiers des plantes et près de la moitié des animaux.
Le secteur forestier a contribué directement à hauteur de 663 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2015, et, si l’on tient compte de l’ensemble des effets économiques, il a apporté plus de 1.520 milliards de dollars aux économies nationales, selon la FAO. Ces chiffres sont en hausse de 17 % sur quatre ans.
Les forêts, à travers la production de pâtes et de papier, la sylviculture, la production de meubles et de produits en bois massif, génèrent environ 1% de l’emploi mondial, soit environ 33 millions de postes.
Pourquoi protéger ces forêts ?
Au-delà d’être une source inestimable d’oxygène, les arbres, avec leur capacité de photosynthèse, constituent le deuxième plus grand puits de carbone de la planète, juste après l’océan. Ainsi, les forêts tropicales absorbent 25 % de nos émissions de CO2.
Les forêts sont un levier essentiel de la lutte contre le changement climatique, puisqu’elles renferment, en 2020, 662 milliards de tonnes de carbone soit plus de la moitié du stock mondial des sols et de la végétation, selon la FAO.
Ces forêts abritent par ailleurs une biodiversité exceptionnelle.
Elles accueillent 80 % de la biodiversité mondiale et protègent les sols ou encore le cycle de l’eau. A l’heure où certains scientifiques parlent d’une « sixième extinction de masse », elles sont considérées comme des biens communs de l’humanité, au même titre que l’eau.
A quels risques sont confrontées ces forêts ?
Ces vastes forêts originelles, qui représentent près de la moitié des surfaces forestières mondiales, sont aujourd’hui menacées. Ainsi, En Europe, il n’existe plus qu’une seule forêt originelle, en Pologne, la forêt de Bialowieza.
En un siècle, l’humanité a abattu ou dégradé au moins 80 % de ses forêts primaires et chaque année, 15 millions d’hectares de forêts tropicales primaires – soit la superficie de l’Angleterre – sont déboisés.
A ce rythme, il n’y aura plus de forêts en Asie en 2100, alertent les spécialistes.
Le reboisement et l’expansion naturelle des forêts, évalués à 5 millions d’hectares par an, sont très largement insuffisants pour compenser les pertes.
Les pays qui ont perdu le plus de forêts entre 2001 et 2021 sont la Russie, le Brésil, le Canada, les États-Unis et l’Indonésie, selon la plateforme Global Forest Watch (GFW).
Mais c’est au Brésil et en Indonésie que la situation est la plus préoccupante, car les pertes concernent notamment des forêts primaires et sont, dans la large majorité, permanentes.
En effet, il ne s’agit en effet pas de déforestation temporaire liée à la sylviculture ou à des incendies, mais il s’agit de forêts grignotées à long terme par l’agriculture, l’exploitation minière ou l’expansion des villes.
Or une forêt native met sept cents ans pour se développer en milieu tropical et jusqu’à dix siècles dans les zones tempérées.
Que faire ?
En décembre dernier, Bruxelles a banni l’importation de produits issus de la déforestation .
Des pistes sont évoquées comme pour le financement comme l’instauration de « crédits carbone ou de biodiversité », qui permettraient de rémunérer les pays pour les efforts entrepris pour protéger la forêt. Par exemple, la forêt du Gabon capte environ 100 millions de tonnes de CO2 par an, un service rendu à la planète qu’il conviendrait de valoriser.
A notre échelle, nous pouvons aussi agir en stoppant notre consommation d’huile de palme, en réduisant notre consommation de viande et en privilégiant une consommation responsable en s’assurant de l’origine de la provenance du bois et du respect des labels comme celui du Forest Stewardship Council (FSC).
Il y a encore tout à faire pour protéger les forêts alors soyons tous prêt à relever le défi !
FÉVRIER 2023
Triste constat : la Terre a battu son record de production de déchets plastiques à usage unique et les océans vont encore en souffrir.
C’est un triste record qu’enregistre, dans son rapport annuel publié lundi 6 février, l’ONG Minderoo : 139 millions de tonnes de déchets plastique à usage unique ont été produites en 2021, soit 6 tonnes de plus qu’en 2019. Ramenée par habitant, cette hausse représente une augmentation d’un kilogramme de plastique par habitant.
Une grande partie de cette production n’est pas recyclée et part directement dans les rivières et les océans. La pollution plastique est malheureusement omniprésente dans les océans et 88% des espèces marines sont affectées.
Entre 19 et 23 millions de tonnes de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète et se retrouvent ensuite, pour une bonne partie, dans les océans, autant en surface que dans les grands fonds, du plancton aux plus gros cétacés, de l’Arctique aux mangroves. Certaines espèces ingèrent ces plastiques et en meurent. Ainsi, 90 % des oiseaux marins, 52 % des tortues sont contaminés ainsi que les poissons.
Toute la chaîne alimentaire est affectée et on retrouve donc le plastique dans nos assiettes avec des répercussions encore inconnues à long terme sur notre santé.
En plus de cette pollution plastique, cela représente la production et l’émission de 450 millions de tonnes de gaz à effet de serre et l’utilisation de combustibles fossiles pour créer ce plastique.
Les efforts sont malheureusement insuffisants et des mesures plus coercitives seront nécessaires pour préserver la nature et notre santé. Les Nations unies travaillent d’ailleurs depuis l’an dernier sur le tout premier traité mondial sur la pollution plastique, qui devrait prendre la forme en 2024 d’un accord juridiquement contraignant et qui porterait sur l’ensemble du cycle de vie du plastique, de sa production / conception à son élimination.
Les océans étouffent et se meurent ! Ne laissons pas le plastique nous envahir, à nous d’agir !
JANVIER 2023
Le lynx
Le lynx, quel bel animal, discret et mystérieux qui se fond si bien dans la nature par mimétisme !
Animal haut sur pattes, il porte fièrement son épaisse fourrure tachetée de noir, sa queue courte qui se termine par un manchon noir et en signe distinctif ses pinceaux de poils de 3-4 centimètres qui se dressent avec panache à l’extrême pointe de ses oreilles.
Autre signe distinctif le caractérisant, il ne rugit pas mais ronronne comme un chat domestique.
Le lynx boréal – Lynx lynx – ou lynx commun, est le plus grand félin d’Europe et le seul à vivre à l’état sauvage.
Dès le crépuscule, il parcourt silencieusement son territoire, seul. C’est un animal solitaire et ils ne sont amenés à se rencontrer qu’en période de reproduction ou lors de l’élevage des jeunes. L’accouplement a lieu de février à avril et une portée peut compter jusqu’à quatre petits après une gestation d’environ 70 jours. Les jeunes sont ensuite allaités pendant 2 mois et s’émancipent vers 10 mois à la recherche de leur propre territoire.
Chasseur solitaire, il a peu d’impact sur la faune sauvage et domestique et peut vivre aux côtés des humains à condition de ne pas être dérangé lors de ses activités de chasse et de reproduction.
Il vit sur de grands espaces – allant jusqu’à 300 km2 en fonction de l’abondance des proies – et est un chasseur nocturne qui n’a pas de gîte fixe. Dans la journée, il somnole au soleil sur des rochers en surplomb et lors de temps pluvieux et venteux il s’abrite sous le couvert des arbres.
Il est exclusivement carnivore et vit, en Europe, dans les milieux forestiers de plaine et de montagne. Il chasse en bondissant à l’approche et au dernier moment pour bénéficier au maximum de l’effet de surprise. Il a une excellente vue et un odorat très développé.
Sa durée de vie moyenne est de 15 – 20 ans à l’état sauvage.
Il existe environ 200 individus en France, 300 en Suisse et 9 500 individus en Europe et il est classé “en danger” sur la liste rouge des mammifères de France (UICN), à l’Annexe III convention de Berne et à l’Annexe II de la CITES.
Des risques pèsent en effet lourdement sur ce magnifique animal et la faiblesse de sa population le rend très vulnérable.
Trois principaux risques majeurs pèsent sur le lynx :
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Les accidents routiers, autoroutiers et ferroviaires qui sont lourdement dommageables pour le lynx surtout pour les juvéniles.
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La fragmentation de leurs territoires qui est aussi une importante source de vulnérabilité de l’espèce. En effet, le brassage génétique se trouve alors réduit voire impossible et leur survie est ainsi menacée à long terme.
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Le braconnage qui est aussi une cause de mortalité importante.
Comme solutions, il est nécessaire d’aménager les voies de communication dangereuses pour les animaux, de favoriser les échanges d’individus entre les différents noyaux au niveau européen, pour optimiser la variabilité génétique, et enfin de sensibiliser les populations et nos plus jeunes à la protection de ce superbe félin.
Protégeons le lynx pour que cet animal de la mythologie amérindienne continue à porter fièrement sa symbolique de connaissance des mystères de l’univers, de sagesse et de vérité profonde de l’être.
DÉCEMBRE 2022
Pour un Noël plus écologique. 
La période des fêtes de fin d’année arrive et nous attendons de les célébrer ! Mais avant cela, quelques préparatifs sont nécessaires, autant pour la décoration que pour le choix des cadeaux. Pour un Noël plus écologique mais tout aussi magique, voici quelques conseils à mettre en œuvre.Premièrement, le choix crucial du type de sapin… Alors, plutôt artificiel ou naturel ?
Choix cornélien qui finalement quand on regarde les avantages et inconvénients des deux tourne plus vite à l’achat d’un sapin naturel.
En effet, les sapins artificiels sont fabriqués à partir de dérivés de pétrole non renouvelables et sont majoritairement produits en Asie d’où il faut les ramener au prix d’un bilan carbone élevé.
Pour les sapins naturels, ils sont quasiment tous issus de forêts dédiées et ne contribuent donc pas à la déforestation. Ils captent aussi du CO2 pendant leur croissance et sont recyclables à la fin des fêtes. Pensez à les prendre de provenance proche afin d’éviter au maximum leur transport et si possible choisissez des arbres labélisés et écoresponsables. Bien sûr, la neige artificielle est proscrite sur leurs branches.
Pour résumer, si vous opter pour un sapin artificiel, il faudra le garder plus de 10 ans, voire 20 ans, pour que son impact sur l’environnement soit le même que si votre choix c’était porté sur un sapin naturel chaque année. Alors vive le naturel !
Vous pouvez aussi, si vous souhaitez être encore plus minimaliste, décorer vos plantes d’intérieur aux couleurs de Noël, où la maison à partir de matériaux naturels – comme des pommes de pins, des brindilles de sapin ou d’autres bois si vous êtes loin des montagnes – glanés lors de vos sorties pour une ambiance naturelle et cosy.
Autre point qui mérite notre attention, les emballages cadeaux.
En effet, c’est une joie que de déballer et de découvrir ses cadeaux mais au prix de montagne de papiers qui ne sont utiles que quelques secondes. Pour éviter ce gâchis, il faut éviter le papier glacé plastifié et choisir du papier kraft ou du papier journal que l’on peut customiser à souhait. Le furoshiki est aussi une excellente option. Il s’agit d’une technique de pliage et de nouage à partir d’un carré de tissu d’origine japonaise. Le furoshiki désigne à la fois la technique et le tissu lui-même et c’est magnifique tout en étant original et bon pour l’environnement !
Bonne fêtes de fin d’année à tous et toutes !
NOVEMBRE 2022
Les écureuils
Ah, Les écureuils ! Comme ils sont mignons et attachants avec leur queue en panache, leur silhouette gracieuse et leur agilité qui les rendent si facilement reconnaissables.
Quelle joie de les voir évoluer de branches en branches et qu’ils sont sympathiques !
En France métropolitaine, l’écureuil roux d’Europe est le seul écureuil autochtone
Cette fameuse queue en panache, longue, bien fournie et de couleur uniforme lui sert de balancier lors de ses déplacements dans les arbres mais c’est aussi un moyen de communication visuelle.
Il possède 5 doigts sur les pattes postérieures contrairement à ses pattes antérieures qui n’en comptent que 4, tous munis de griffes acérées qui lui permettant de grimper facilement aux arbres, aussi bien en montant qu’en descendant, la tête la première.
Il est aussi dépourvu de canine.
Son pelage varie du roux, gris-brun, brun foncé au noir – les individus foncés sont rencontrés en montagne – mis à part le ventre qui est toujours blanc.
En hiver, ses oreilles portent un pinceau de poils bien visible et caractéristique.
Mâles et femelles ne sont pas différenciables à distance et l’écureuil roux mue au printemps et à l’automne.
Il est capable de distinguer les couleurs, contrairement à la plupart des mammifères, et il dispose également d’un odorat développé, indispensable pour retrouver ses provisions cachées dans la litière.
Il est strictement forestier et arboricole mais se retrouve aussi dans les parcs et jardins situés à proximité où on peut l’observer à la frondaison des arbres mais aussi au sol pour rechercher de la nourriture. Dans les massifs montagneux, il peut se trouver jusqu’à une altitude de 2 000 mètres.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes sont ses habitats préférentiels. Il occupe également les forêts de feuillus, mais en moindre densité.
Il est diurne et observable toute l’année dès le lever du jour et il cesse son activité à la tombée du soir.
Il n’hiberne pas mais se tiendra blotti bien au chaud dans son nid par grand froid, en cas de vents violents ou de fortes pluies.
C’est un animal solitaire excepté durant la période de reproduction pendant laquelle son organisation sociale est fondée sur une hiérarchie de dominance.
Deux pics de reproduction sont observés, l’un en hiver (décembre à janvier) et le second au printemps.
L’espérance de vie des jeunes à la naissance est faible, car une forte mortalité intervient au cours des premiers mois. Un individu ayant atteint l’âge de six mois peut espérer vivre de 3 à 5 ans environ. Certains individus peuvent vivre jusqu’à 7 ans, voire au-delà de 10 ans en captivité.
L’écureuil roux trouve refuge et met bas dans des nids constitués de branchages et tapissés de feuilles, herbes sèches et mousse construits à la fourche d’une branche, ou dans la couronne d’un arbre, entre 5 et 15 m de hauteur. L’entrée est située latéralement vers le bas. Au cours des saisons, l’écureuil roux fréquente plusieurs nids en parallèle, un comportement anti-prédateur. Il arrive également qu’il s’installe dans des cavités d’arbres pour s’abriter.
Excepté durant la période d’élevage des jeunes, l’écureuil demeure seul dans son nid.
L’écureuil roux ne défend pas de territoire. Il fréquente un secteur appelé domaine vital où les individus cohabitent. Il est omnivore, opportuniste, adaptant son alimentation aux disponibilités en nourriture; l’alimentation constituant 60 à 80% de son activité selon les saisons.
Au cours de l’automne et en hiver, il se nourrit principalement de fruits d’arbres – graines de conifères, faînes, châtaignes, glands, noisettes, noix… – mais aussi de champignons, de l’écorce des arbres. Au printemps et en été, son régime est diversifié : bourgeons, baies, fleurs, jeunes pousses d’arbres, fruits à pulpe, invertébrés (insectes, escargots), et occasionnellement œufs et oisillons.
En automne, l’écureuil roux constitue des réserves afin de profiter sur une plus longue période de l’abondance en nourriture. Il enterre ainsi des fruits d’arbres au hasard de ses déplacements. Il redécouvre ses réserves au cours de l’hiver, lors de la recherche de nourriture. Certaines d’entre elles ne sont pas utilisées ou non retrouvées et il participe ainsi à la régénération naturelle des forêts.
Malgré son statut d’espèce protégée depuis plus d’une trentaine d’années, ses densités demeurent faibles exceptées dans les habitats les plus favorables, dans les jardins à proximité des habitations, et dans certains parcs urbains.
La fragmentation, la disparition et la destruction de ses milieux de vie, les collisions sur les routes, et le risque lié à l’introduction des écureuils gris sont les principaux risques qui menacent la suivie de ce bel animal.
OCTOBRE 2022 
En ce moment, une publicité passe à la télévision romande et elle nous a interpellés et donnés envie d’en savoir plus. Ce clip publicitaire, « Traitez chaque animal comme votre meilleur ami », met en scène un homme et une vache.
Le but de cette annonce est de mettre en exergue l’importance de la prise en compte du bien-être animal lors de l’achat de produits labellisés IP-Suisse.
Grâce à ce spot publicitaire, bien mené avec une musique entrainante et un message qui nous touche, nous avons souhaité vous en dire plus sur IP-Suisse.
IP-Suisse est une association suisse créée il y a plus de trente ans et qui pratique la production intégrée. Elle est actuellement une des organisations de producteurs et d’exploitations agricoles les plus importante de Suisse avec quelques 18 500 agriculteurs / agricultrices qui produisent, dans leur exploitations familiales, des denrées alimentaires de consommation courante dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.
En établissant des normes de productions durables et en labellisant les produits répondant à ces normes, la coccinelle, symbole de ce label, a pour vocation de rendre ces produits identifiables. Cette coccinelle a pour mission d’être l’expression de la qualité de la production suisse tout en valorisant la commercialisation de produits élaborés dans le respect de l’environnement, de la nature, du bien-être animal et à des prix équitables pour la bonheur de tous.
IP-Suisse rassemble des agriculteurs / agricultrices qui répondent aux minimums requis par les agences fédérales et désireux de s’impliquer encore plus et de répondre à des exigences encore plus rigoureuses pour obtenir ce label, gage de qualité et de respect environnemental.
Ainsi, grâce à cette publicité, ce label se fait connaître en focalisant sa visibilité sous le prisme du bien-être animal. C’est d’ailleurs une exigence d’une importance croissante pour les consommateurs avertis que nous devenons tous devant les enjeux mondiaux et l’avenir de l’humanité.
Alors avant d’acheter, scrutez la coccinelle !
SEPTEMBRE 2022
Manger de saison.
L’automne arrive et au marché nous avons retrouvé avec plaisir nos amis les légumes et fruits d’automne !
Quelle joie de retrouver les potimarrons, les prunes et les choux de Bruxelles qui vont bientôt pointer leurs petites têtes vertes.
En plus de rythmer nos vies et notre palais, manger des produits de saison est aussi bon pour nous que pour notre planète.
En effet, consommer de saison permet de bénéficier des bienfaits nutritionnels adaptés aux exigences météorologiques. Ainsi, en hiver, les choux permettent de faire le plein de vitamines C alors que l’été les fruits et légumes de saison sont plus riches en eau comme les tomates, courgettes.
De plus, en achetant de saison ce sont souvent des produits issus de circuits courts, de productions locales. Ils ont alors plus de chance d’être cueillis à maturité, d’avoir profité du soleil et non d’avoir mûri lors du transport. Ce sont des légumes, fruits, plus riches en goût, en vitamines et antioxydants pour bénéficier au mieux de leurs bienfaits.
En achetant de saison, les fruits et légumes sont produits localement et ont donc un impact beaucoup moindre sur la planète que les légumes/fruits produits à des milliers de kilomètres et qui nécessitent du transport avec un bilan carbone dramatique. Entre les transports par avions, par bateaux puis les acheminements en camions frigorifiques, les kilomètres s’accumulent tout comme la pollution. Les produits chimiques qui recouvrent les fruits et légumes pour augmenter leur conservation ainsi que les suremballages pour les protéger des aléas des trajets ne font eux aussi qu’accroître les risques – pour l’environnement et la santé -que ce type d’agriculture fait peser sur la planète et ses habitants.
De plus, en achetant de saison, ce sont souvent des produits de plein champs et non ceux qui poussent sous des serres qui sont parfois chauffées et productrices de gaz à effet de serre. Ceci permet aussi d’avoir la conscience tranquille et de ne pas cautionner non plus la déforestation. En effet, dans une publication de novembre 2021, les Nations Unies alertent sur le fait que l’expansion agricole est responsable de près de 90% de la déforestation dans le monde en particulier sur les forêts tropicales humides.
Alors, pensez à vous et à votre palais en consommant des produits bien savoureux de saison mais penser aussi à la Terre et faites de votre consommation de fruits et légumes un acte citoyen !
Et quel bonheur de découvrir ou redécouvrir de nouvelles saveurs avec des variétés locales et anciennes !
N’oubliez pas non plus que la saisonnalité ne concerne pas seulement les fruits et les légumes mais aussi les poissons, fruits de mer et même les fromages.
Alors, pensez à vous, pensez à vos enfants, pensez à la planète et mangez local et de saison !
AOUT 2022
Présence du loup et protection
Nous avons séjourné dans la magnifique région des Langue dans le Piémont italien et dont certains vignobles sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Suite à cette escapade nous avons décidé d’un petit focus sur la situation du loup après un passage au village de Montelupo Albese dont il doit le nom à la présence du loup sur son territoire – en plus de permettre une vue splendide sur les collines de Barolo et la chaîne occidentale des Alpes.
En Europe, le loup est protégé par la Convention de Berne (1979). Il est inscrit dans les annexes II et IV de la directive « Habitats » de l’Union Européenne et fait partie des espèces prioritaires.
En France, l’espèce est protégée sur le territoire national par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993, et ce statut implique de veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats. Le loup gris ou Canis lupus est placé, en France, sur la liste rouge de l’IUCN (2017) où il est classé « vulnérable ».
Depuis 2004, l’Etat français utilise les dispositions de la directive européenne Habitats-Faune-Flore et autorise sous certaines conditions que des loups puissent être abattus suite à des dommages aux troupeaux. Au fil des années, les conditions ont été assouplies allant même jusqu’à permettre le tir de loups en l’absence de troupeaux, de dommages et en enfreignant les lois européennes. En 2021, 118 loups pouvaient être abattus en France et pour 2022 c’est 19 % de la population de loups. Cette dernière est, en France, estimée à environ 624 individus à l’issue de l’hiver 2020-2021, principalement dans les Alpes.
Concernant la Suisse, en septembre 2020, le peuple suisse a refusé une loi qui aurait permis les tirs de loups à titre préventif. Mais, dans les faits, des exceptions, comme ce fut le cas dernièrement en Valais et dans le canton de Vaud, existent.
Par contre, de l’autre côté des Alpes, en Italie, le scénario est tout autre car depuis 2019 il est interdit de tuer les loups, sans exception. C’est d’ailleurs depuis l’Italie, où il a failli disparaitre dans les années 80, que le loup a recolonisé une grande partie des Alpes dont la France dans les années 1990.
Le loup clive les populations, cristallise les haines et espoirs. Cependant, la cohabitation est possible, existe, par le déploiement de clôtures pour protéger le bétail ou le recours à des chiens de berger pour faciliter cette coexistence. Il est nécessaire de s’adapter au loup et l’attitude des éleveurs doit changer car la situation a changé et, dorénavant, les troupeaux doivent être gardés – habitude qui avait été délaissée.
L’abattage des loups, a fortiori au hasard, n’est pas une solution car la mort d’un animal dominant peut déstructurer la meute et de ce fait augmenter les attaques aux troupeaux. De plus, à chaque fois qu’on abat un loup dominant, la meute explose et les jeunes loups vont essayer de constituer une nouvelle meute et ceci ne protège en rien les troupeaux.
Le loup souffre de son image collective, imprégnée dès le plus jeune âge, de « méchant », « dangereux » et qui n’a comme but dans la vie que de dévorer hommes et animaux.
Comme pour les requins et certains autres animaux, il faut modifier notre connaissance, se renseigner, connaître pour sortir des images d’Epinal et revenir à la réalité du monde.
Connaître pour savoir et apprécier car nous protégeons mieux ce que nous connaissons. Le loup le mérite !
JUILLET 2022
Hirondelles et Martinets
Les hirondelles et martinets sont tous deux des oiseaux familiers de nos contrées qui rythment nos années par leurs migrations et leurs présences. Quelle joie de les voir évoluer dans le ciel, d’entendre leurs cris, de suivre le développement et l’envol des oisillons !
Pourtant, hirondelles et martinets n’appartiennent pas aux mêmes familles. Les martinets sont de la famille des apodidés, alors que les hirondelles de celle des hirundinidés.
Les hirondelles et les martinets sont morphologiquement proches, avec pour les distinguer :
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Le martinet noir – représentant le plus fréquent de l’espèce- est entièrement noir avec des ailes en forme de faux et une queue assez courte.
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Il présente une forme aérodynamique qui lui permet d’être l’un des oiseaux les plus rapides pouvant atteindre une vitesse de 200 km/h sur de courtes distances et ils sont capables de voler des mois sans se poser.
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L’hirondelle rustique – la plus commune – a le dos noir et le ventre blanc, des ailes plus courtes et une queue à longs filets (rectrices externes).
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Sa vitesse moyenne est de 60km/h avec des pointes à 100km/h.
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Ils se distinguent davantage par leurs comportements :
*Le martinet noir ne se pose presque jamais, seulement pour couver ou nourrir ses petits, alors que l’hirondelle se pose plus souvent.
* Les martinets font leur nid dans la cavité d’un mur ou sous un toit, à l’abri des regards. Chez l’hirondelle, le nid se trouve généralement sous un avant-toit ou dans l’angle d’une fenêtre, bien plus visible et accessible que le nid du martinet.
Les couples de martinets se forment pour la vie et se retrouvent chaque printemps dans le même nid.
La durée de vie de l’hirondelle est comprise entre 5 et 10 ans, selon l’espèce, tandis que le martinet vit en moyenne entre 10 et 20 ans.
En France, toutes les espèces sont protégées par la loi. Cette protection est nécessaire car nos amis sont de moins en moins nombreux. Depuis une vingtaine d’années, ils sont victimes d’une régression alarmante, – 41% pour l’hirondelle de fenêtre, alors qu’ils parcourent des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à nous.
Ces oiseaux symbolisent la liberté, le bonheur, la loyauté, la pureté, l’endurance, tant de valeurs qui nous parlent et dont nous avons tant besoin. Ils sont aussi considérés comme annonciateurs de présages heureux portant bonheur.
Alors prenons soin d’eux et protégeons les pour que tous ils continuent à contribuer à notre bonheur !
JUIN 2022
Comment aider les animaux sauvages en périodes de fortes chaleurs.
Les fortes chaleurs et surtout leur précocité représentent un véritable danger pour les animaux sauvages qui sont à cette époque de l’année encore en pleine période de reproduction et de nourrissage des jeunes.
Pendant un épisode de canicule les animaux souffrent également et le risque de mortalité augmente. Ils peinent à trouver des lieux sûrs pour s’hydrater et se rafraichir.
Concernant les oiseaux, les violents orages de grêle qui accompagnent ces épisodes caniculaires sont également une menace importante notamment pour leurs nichées. Pour les oiseaux comme les martinets, hirondelles qui installent leurs nids sous les toits, la chaleur des toits peut devenir intolérable et mortelle pour les oisillons.
En cas de découverte d’un animal en souffrance, il faut le mettre en sécurité dans un carton, dans un endroit calme et fais pour éviter d’ajouter un stress supplémentaire à l’animal. Un petit récipient d’eau est à placer à côté afin que l’animal puisse s’hydrater si besoin. Pour le reste, évitez manipulation et nourrissage sans avis d’un professionnel.
Il est ensuite conseillé de joindre un centre de soins de la faune sauvage pour prendre conseils.
En prévention et pour maximiser les chances de survie lors de vagues de chaleur longues et intenses, il faut penser à placer des récipients peu profonds (3-4 cm pour éviter le risque de noyade) remplis d’eau, placés à l’ombre dans les jardins ou sur les balcons.
Pour les insectes dont les abeilles, vous pouvez placer quelques cailloux au fond afin qu’elles puissent s’y accrocher pour se désaltérer.
Cette eau est à renouveler quotidiennement afin de maintenir une température modérée. Le nettoyage du récipient régulièrement est aussi nécessaire afin de prévenir le développement de germes pathogènes et des moustiques.
Ce récipient est à disposer à l’abri des prédateurs et dans un endroit dégagé.
Enfin un abri peut être aménagé pour que les animaux puissent y trouver refuge.
MAI 2022
Les jours du dépassement.
Ce mois de mai si printanier révèle aussi les tristes jours du dépassement en France et en Suisse.
Cette année 2022, ils se situent le 5 mai pour la France et le 13 mai pour la Suisse.
Il faudrait alors plus de 2 Terres, voire presque 3, pour subvenir aux besoins de la population mondiale si tout le monde consommait comme ces 2 pays. A partir de ces dates, ces pays consomment donc à crédit. Ces dates sont donc le symbole de la pression exercée par l’humanité sur la planète.
En 2021, le 29 juillet était le jour de dépassement de l’humanité – c’est-à-dire le jour de l’année où l’humanité entière avait consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an.
Les jours du dépassement se dégradent d’année en année à cause notamment de la déforestation, de la surpêche, de l’augmentation des gaz à effet de serre, de la surexploitation agricole, …
Pour réduire son empreinte écologique il est conseillé de limiter ses déplacements et son empreinte carbone, de réduire sa consommation de viande, de réduire drastiquement le gaspillage alimentaire, de recycler ses déchets, de passer aux énergies renouvelables,…
Il y a tant à faire et la planète n’a pas le temps d’attendre, nous non plus alors agissons maintenant !
AVRIL 2022
Ce jour de la Terre fut célébré la première fois le 22 avril 1970 aux Etats-Unis. Son objectif est de sensibiliser le monde à agir en faveur de la protection de la planète en réenclenchant la sonnette d’alarme de l’urgence de la protéger.
Cette journée prend de plus en plus d’ampleur chaque année et tout le monde peut y participer.
Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu le mouvement participatif environnemental le plus important de la planète car il nous concerne tous.
Ce jour est basé sur un réseau international d’initiatives et tout le monde peut y participer et célébrer ce jour à sa façon.
La thématique de la mobilisation de cette année est l’éco-anxiété. Ce trouble est lié à l’inquiétude générée par l’instabilité climatique et les menaces qui planent actuellement et sur le futur de notre planète. Elle touche majoritairement les plus jeunes et les membres les plus impliqués dans les initiatives visant à protéger l’environnement et dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour faire face à cette éco-anxiété, l’action, l’éducation, la libération de la parole sont nécessaires tout en modifiant ses habitudes néfastes pour la planète. Ainsi par exemple :
Préférez les objets réutilisables ou en verre par rapport au plastique,
Troquez des produits ménagers chimiques pour des versions plus saines et naturelles,
Encourager le télétravail quand c’est possible tout comme le covoiturage,
Nettoyer ses boîtes mail,
Pratiquez le tri sélectif et le compost,
Aidez les associations ! …
Il y a tant à faire, de façon globale et perpétuelle pour prendre soin, tous les jours, de notre habitat commun, de la Nature et de toutes les espèces qui y vivent.
La journée de la Terre est un rappel mais la journée de la Terre c’est tous les jours et partout !
MARS 2022
WA Vision apporte son soutient dans la région de Sumy dans l’Est de l’Ukraine.
Les collectes de produits pour l’Ukraine rencontrent un franc-succès. Mais dans un souci d’efficacité les associations, dont nous faisons partie, appelons aujourd’hui à opter de préférence pour les dons financiers. Merci pour vos dons effectués à la zone de Sumy où nous connaissons personnellement des associations et des personnes dans le besoin et qui défendent leurs vies, leur liberté et leur pays.
FÉVRIER 2022
One Ocean Suummit, Brest France du 9 au 11 février 2022, un sommet pour agir face aux menaces pesant sur les océans.
En clôture de ce sommet, une quarantaine de chefs d’Etats et de gouvernements ont pris des engagements pour protéger les océans. Ceux-ci occupent 70% de la surface de la Terre et jouent un rôle essentiel nourricier mais aussi dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les océans en quelques chiffres :
Ils absorbent plus de 90% de la chaleur qui résulte des gaz à effet de serre.
Ils abritent environ 2,2 millions d’espèces dont il est estimé que nous ne connaissons que 13% de celles-ci.
Ils nourrissent 3 millards de personnes.
Entre 19 et 23 millions de tonnes de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète.
En 250 ans, le taux d’acidité a augmenté de 30%. Cela affecte directement la composition chimique de l’eau et par voie de conséquence l’oxygénation de celle-ci, empêchant plantes et animaux marins de fabriquer correctement leurs coquilles et impactant directement les coraux.
Les engagements pris lors du sommet de Brest ouvrent la voie à une série d’impulsions politiques.
Ainsi, 84 pays – dont 30 nouveaux- ont pour objectif de protéger 30% des terres et des mers du monde d’ici 2030. La France, qui se veut exemplaire sur ce sujet, a annoncé avoir déjà dépassé ce seuil avec l’extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes désormais 2eme plus grande aire marine protégée au monde. L’exploitation minière y est interdite et la pêche peut aussi également y être règlementée voire proscrite.
Il est également question d’en finir avec la pollution plastique avec une initiative collective pour l’élimination du plastique à usage unique. De nouveaux pays et entreprises ont rejoint cet engagement mondial.
Troisième point, la lutte contre la pêche illégale en fixant des normes de sécurité et des contrôles des activités de pêche au niveau des ports de débarquement.
Une coalition menée par l’UE et rejointe par 16 pays tiers a lancé une coalition ayant pour but une haute ambition pour la diversité en haute mer. En effet, cette zone qui représente 64 % des océans est une zone de non-droit ,hors des juridictions nationales, et soumise à une pression toujours croissante les ce qui concerne la pêche Illégale et le braconnage.
Le cinquième point a pour terrain les changements climatiques et la pollution de l’air. Concernant cette mesure, armateurs et ports se sont engagés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et à développer leurs filières de recyclage ou encore à encourager la restauration des écosystèmes côtiers en s’appuyant sur le principe de la compensation carbone.
Enfin, l’UNESCO s’est engagée à cartographier au moins 80% des fonds marins d’ici à 2030 pour améliorer leur connaissance mais aussi à ce que l’éducation sur le mode de l’océan figure dans les programmes scolaires de ses 193 Etats membres d’ici 2025.
Espérons que ces engagements seront suivis de faits pour nous et nos générations futures !
JANVIER 2022
Bonjour à tous,
En ce début d’année, focus sur les guépards !
Les guépards, félins si majestueux, racés, des champions de vitesse – c’est en effet l’animal terrestre le plus rapide au monde – mais si fragiles.
En effet, il n’est pas adapté au combat avec des mâchoires peu puissantes, des dents courtes qui le mettent en difficultés face aux grands prédateurs lors d’attaques et surtout quand ces derniers s’attaquent aux jeunes. De plus, après une course souvent effrénée, le guépard a besoin de récupérer et est alors très vulnérable. Sa respiration est au plus haut, tout comme son rythme cardiaque et sa température, ce qui l’empêche de se nourrir ou de combattre et induit donc des risques non négligeables pour sa survie.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il chasse de jour, en dehors des heures les plus chaudes, pour éviter la compétition avec les lions ou hyènes qui eux sont des chasseurs nocturnes.
Le guépard est le seul représentant de son genre – Acinonyx – et 5 sous-espèces sont actuellement reconnues. Elles se différencient par leur génétique, leur morphologie ainsi que leur répartition géographique. Deux d’entre elles sont en voie d’extinction, l’une en Afrique du nord-ouest – Acinonyx jubatus hecki – et l’autre en d’Iran – Acinonyx jubatus venaticus.
Autrefois le guépard était largement présent en Asie, dans toute l’Afrique en passant par la Péninsule Arabique, le Moyen Orient, l’Inde et le sud de l’ancienne URSS.
Aujourd’hui il n’est plus présent qu’en Iran et en Afrique sub-saharienne.
Les dernières données, datant de janvier 2022, sur les guépards iraniens sont de 12 guépards sur son sol contre une cinquantaine en 2017 – avec 9 mâles et 3 femelles d’après les autorités.
Sécheresse, chasseurs, collisions mortelles avec des voitures sont les principales causes de leur disparition dans ce pays où il est en danger critique d’extinction.
En plus de ces causes, il faut aussi ajouter pour tous les guépards une consanguinité importante, une diversité génétique très faible, une forte mortalité juvénile – avec des taux de mortalité de près de 90% lors des 6 premières semaines de vie – la perte de son habitat, la diminution du nombre de proies, les conflits avec l’homme.
Alors, c’était un rêve pour nous de pourvoir effectuer ce voyage en Namibie et de pouvoir côtoyer cet animal mythique qui séduit ipso facto par sa grâce et son côté si délicat. Un animal qui se mérite et qui laisse un souvenir, un sentiment impérissable.
Que c’est magique de les rencontrer, de partager leur vie, de les observer sans pour autant pouvoir les suivre dans leur quête de proie, même avec un bon entrainement, vu leur célérité atteignant les 120km/h en vitesse de pointe.
Ils nous ont conquis ! Même s’ils nous avaient déjà attiré bien avant cette rencontre dans la savane, cette rencontre nous a comblés ! Elle nous a aussi fait prendre conscience de la fragilité, de l’équilibre tenu à laquelle leur vie est liée.
Cette rencontre namibienne avec le guépard fut une expérience unique, magique, un état de grâce que nous souhaitions partager avec vous. Partager notre expérience, pour mieux faire connaître et apprécier cet animal si noble.
Ensemble et grâce à vos dons, agissons !
WA Vision vous présente ses meilleurs vœux de fin d’année.
Nous vous remercions pour votre soutien toujours présent même en ces temps difficiles.
Vos dons sont d’une grande importance et rendent possible le succès de WA Vision. C’est dans cet esprit que nous vous remercions et vous adressons nos meilleurs vœux pour les fêtes et la nouvelle année.
DÉCEMBRE 2021
Bonjour à tous en cette période hivernale et à l’approche des fêtes de fin d’année.
Pour nos amis volatils de nos jardins, cette saison est particulièrement difficile, entre la rareté des ressources sur les sols gelés ou couverts de neige et les journées plus courtes qui raccourcissent leur temps de recherche de nourriture.
Pour penser aussi à eux, voici quelques conseils pour les aider au mieux.
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Si vous commencez à les nourrir dès les premiers vrais froids, il faut continuer le nourrissage jusqu’à la fin de l’hiver ; il ne faut en effet pas arrêter brutalement car ils s’habituent vite à leur « restaurants » préférés.
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Ils ont d’ailleurs chacun, selon les espèces, leurs préférences entre différentes graines, graisses et leurs manières de se nourrir, à terre pour les merles ou moineaux par exemples alors que d’autres sont arboricoles. Pensez donc aux graines de tournesols, amandes, noix, cacahuètes ni grillées ni salées, des pains de graisse végétale simples ou mélangés aux graines, fruits rouges ou insectes, et aux fruits décomposés pour personnaliser et satisfaire tous les types de volatils selon leurs goûts !
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Il est nécessaire de nettoyer régulièrement les mangeoires – sans produits chimiques -et les alentours pour retirer les nourritures moisies et les déjections vecteurs de maladies.
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Privilégier la distribution de nourriture régulière plutôt qu’en grande quantité pour éviter qu’elle ne pourrisse.
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Pensez à mettre à disposition de vos hôtes de l’eau car il est difficile de trouver de l’eau pour s’abreuver en cette période.
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Pensez à former des tas de feuilles pour favoriser la concentration d’insectes qui régaleront nos hôtes.
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Installer les mangeoires hors de portée des chats.
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Ne pas leur donner du pain, ni des aliments salés ou sucrés, ni du lait.
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Faire attention à la composition des nourritures industrielles et éviter celles avec de l’huile de palme.
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Attention également aux boules de graisses dont les filets peuvent blesser les oiseaux. De plus, ils risquent de finir en déchets dans la nature s’ils s’envolent.
Et quel plaisir de les voir évoluer et de pouvoir les observer lors de ce spectacle sans cesse renouvelé ! Alors, à vos mangeoires !
NOVEMBRE 2021
Un autre établissement de prestige nous rejoint !
Le Gstaad Palace vient compléter notre liste qui s’étoffe et grandit.
Bienvenue au Gstaad Palace qui allie sport, culture et gastronomie pour des vacances festives ou reposantes à Gstaad.
Dans le canton de Berne, plus précisément dans l’Obersimmental-Saanen, le village de Gstaad est connu dans le monde pour son charme chic et son luxe discret.
Dans un cadre alpin préservé et authentique, Le Gstaad Palace fait entièrement partie de ce lieu et de cette atmosphère depuis 1913.
Le Gstaad Palace a toujours eu la volonté d’agir pour la Nature et l’Homme, avec une notion de pérennité, de capitalisation pour que des générations de familles puissent profiter de la tranquillité, de la beauté des lieux.
OCTOBRE 2021
En ce début d’octobre, le Moulin de Léré nous rejoint dans notre aventure
Le Moulin de Léré est une destination qui allie nature et gastronomie et correspond donc ainsi fidèlement et parfaitement à nos valeurs entre préservation des ressources et produits du terroir.
Le couple, formé par Irene et le chef Frédéric Molina, vous accueille dans ce vieux moulin de charme du 17e entièrement, rénové en hôtel-restaurant, et vous réserve un accueil et une table gastronomique tout à fait singuliers.
En plus d’être une table étoilée au guide Michelin, avec une étoile à son actif, elle est aussi désignée étoile verte par celui-ci pour l’alliance de la gastronomie et d’une approche durable.
En cuisine, on retrouve une équipe investie et engagée pour un développement durable avec toujours le souci de l’impact environnemental que ce soit au niveau approvisionnement ou gestion des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Voici donc la philosophie du Moulin de Léré, allier qualité et respect de la Nature pour séduire ses hôtes et faire partager leur engagement. A découvrir !
SEPTEMBRE 2021
Retours et commentaires du terrain
Le personnel du Royal, surtout au niveau de la restauration, a été mis au courant de notre baptême et a fait preuve d’intérêt pour notre association.
Nous tenons à remercier spécialement Eugénie des Fresques – restaurant gastronomique étoilé du Royal – pour ses retours.
Le fait que le personnel est pu être sensibilisé, par notre baptême et l’accès à notre site, aux actions environnementales du Royal remplit notre mission de partage, de valorisation de la ressource et de la Nature.
Ceci améliore le dialogue en interne comme en externe, l’attractivité, en impliquant toutes les parties prenantes.
Au-delà de la protection et de la sauvegarde environnementale, la re-dynamisation de la culture d’entreprise crée de la valeur qui se ressent à tous les niveaux de la structure, jusqu’au client.
AOUT 2021
Célébration du baptême de WA Vision !
Très bel événement, à l’Hôtel Royal d’Evian, au niveau du Pool bar privatisé pour l’occasion.
Au menu :
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Présentation de l’association, échanges, tout en partage et engouement
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Champagne ainsi que de petits fours
Le tout afin de fêter dignement ce baptême dans le respect de nos valeurs et en partageant cet Art de Vivre qui nous correspond.
Cette manifestation a été préparée en amont, depuis juillet avec des envois personnalisés des invitations à nos proches, amis pour la plupart.
Tous ont été ravis de la création de notre association et de notre projet. Les retours ont été excellents avec beaucoup de questions, d’échanges, de dynamisme.
La grande majorité n’a pas pu venir, car déjà en vacances ailleurs ou pour contraintes personnelles, mais tous nous ont demandé des retours de cette soirée et fait part de leurs regrets de n’avoir pu être présents.
Ceux présents, merci à eux, ont pu profiter du lieu, de la convivialité qui s’est dégagée lors de ces discussions intimistes. D’ailleurs, les deux heures initialement prévues se sont transformées en trois heures pour le bonheur de tous.
Un très beau moment qui nous donne envie d’organiser, avec motivation et enthousiasme non dissimulés, notre soirée de gala du 29 décembre 2021 au Royal d’Evian !
JUILLET 2021
L’HOTEL ROYAL EVIAN DEVIENT NOTRE AMBASSADEUR
En Haute-Savoie, L’Hôtel Royal se dresse majestueusement face au Léman qu’il semble surplomber de toute sa grâce.
Palace cinq étoiles et table étoilée au guide Michelin (les Fresques, 1 étoile au guide), il offre un panorama grandiose sur les Alpes françaises et suisses dans un écrin de verdure au cœur d’un domaine privé de 19 hectares.
En plus de son superbe cadre, de son architecture et de son charme Belle Epoque allié au design et au confort modernes, L’hôtel Royal est complètement partie prenante de la protection de la Nature et des animaux.
En effet, l’hôtel Royal est refuge LPO et accorde une importance à la préservation de la biodiversité et à la protection des ressources comme celle de l’eau. La présence d’une sublime mare où il fait bon se ressourcer en est l’exemple parfait.
Le potager de l’hôtel offre également des fruits et légumes sans aucun produit phytopharmaceutique de synthèse afin de tous nous protéger, la nature et les hommes.
Nous vous invitons vraiment à déambuler dans ce parc si accueillant, à profiter de ses hôtes, de cette mare, voire échanger avec les nombreux agents qui prennent soin avec tant d’ardeur de cet environnement qu’il nous faut préserver.